Les céramiques et les photographies de Mick Messenger sont visibles du 24 novembre au 27 janvier.

Vernissage le vendredi 25 novembre à partir de 18h30.

Venez découvrir l’artiste aux talents multiples. Mick Messenger, né à Londres en 1939, quitte l’école à 15 ans et devient coursier dans la capital anglaise. Ensuite, coiffeur, constructeur de bateaux… Après avoir fait le tour de la France, il rejoint l’industrie du cinéma, c’est là qu’il se découvre une passion pour l’objectif. Il commence comme assistant caméra et clapper sur des longs-métrages, tels que James Bond… Il travaille ensuite comme caméraman pour des réalisateurs de renom, comme, Ridley Scott (Blade Runner, Alien…), c’est lui qui donne à Mick son premier emploi en tant que directeur de la photographie.

Il monte ensuite, sa boite de production où il devient réalisateur de films principalement publicitaires pendant près de 20 ans. Il vient ensuite s’installer dans le Luberon où il reconstruit une ancienne ferme et continue d’exercer sa passion pour la photographie et la céramique. C’est alors qu’il découvre la technique du Raku, qui consiste à cuir les pièces à de très hautes températures, et après les avoir retirer du four, elles sont placées dans un récipient à l’air libre rempli de matériau combustible, ce procédé peut donner une grande variété de couleurs et d’effets de surface.

La vaisselle raku est un type de poterie japonaise traditionnellement utilisée dans les cérémonies du thé japonaises, le plus souvent sous la forme de bols à thé chawan. Il se caractérise traditionnellement par le fait qu’il est façonné à la main plutôt que tourné, des récipients assez poreaux, qui résultent de basses températures de cuisson, d’émaux au plomb et du retrait des pièces tout en restant chauds. Dans le processus japonais traditionnel, la pièce raku cuite est retirée du four chaud et est laissée refroidir à l’air libre.

La version occidental du raku, présenté ici dans les travaux de Mick Messenger, a été développé au XXe siècle par des potier d’atelier. En règle générale, les pièces sont cuites à haute température et, après les avoir retiré du four, elles sont placé das un récipient à l’air libre rempli de matériaux combustible, ce qui n’est pas une pratique traditionnel, mais crée des pièces complètement unique.

Le raku-nu, utilisé ici sur quelques pièces de l’exposition, est une méthode nécessitant une barbotine très épaisse qui est appliqué à la surface d’un pot. Quand cette barbotine sèche, elle rétrécit et craque comme de la boue. Le récipient est cuit à 790°c puis soigneusement retiré du four et placé dans une boite en métal doublée de papier journal. Ensuite la boite est scellée avec un couvercle hermétique. Cela infuse le pot de fumée.

La barbotine épaisse résiste à la fumée de sorte que la surface du pot reste blanche en dessous. Les craquements de la barbotine permettent à la fumée d’atteindre certain endroits de la surface du pot. Lorsque le pot est terminé et que la barbotine est retirée, vous avez un pot avec une belle surface craquelée noire

Précédent
Précédent

Didier Van der Borght - "pics"

Suivant
Suivant

Promontoires du silence - Didier Goupy